Je veux pas écrire un article.
Je veux juste exprimer à Valentin Villenave mon bonheur ludique d’avoir assisté, un dimanche pluvieux 1er de février, à une 1re fois inoubliable : la 1re fois en 45 années, ou presque, où j’ai enfin regretté la fin d’un opéra contemporain, où j’ai regretté que la durée du spectacle ne frise pas celle d’une tétralogie et où je me serais précipitée pour dégoter le CD s’il avait existé (le DVD aurait été encore mieux car la scénographie, les décors et costumes étaient à l’unisson avec la musique).
Je ne suis pas du genre groupie, et plutôt timide, mais il fallait absolument que j’aille voir de plus près, après le spectacle, à quoi ressemble un compositeur d’opéra « en vrai » (i.e. vivant), surtout quand ce dernier vient de m’offrir un temps joyeux où Offenbach papotait avec Prévert tout en donnant à méditer sur la solitude de l’exercice du pouvoir.
Bref, Valentin (je me permets, vu mon âge avancé, d’user de votre prénom), je suis vachement fière d’avoir pu recueillir un de vos premier autographes et encore plus heureuse d’avoir été là ce dimanche de février à Montpellier.
Prenez soin de vous et prévoyez d’être centenaire, comme ça il vous reste a minima 76 années pour régaler le monde de votre présence et, je le souhaite, de tous vos futurs opus.
Sandrine Demoulin (une groupie blonde, donc un peu bébète, au foyer de la Comédie)