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Mozart, « Grande » Messe en ut mineur KV427

lundi 5 novembre 2007, par Valentin.

Bonsoir.

Une élève m’a récemment parlé (à plusieurs reprises, ça semble l’avoir marquée) de « LA » messe en Ut mineur de Mozart. Après quelques recherches, elle m’a indiqué qu’il en existait deux dans cette tonalité, ce que j’ai démenti.

Bêtement.

Parce qu’effectivement, il y a bel et bien deux messes en Ut mineur : la KV 139 et la plus connue, la KV 427. Désolé pour cette indication outrageusement erronée ; à qui se fier ? (sinon à Wikipédia, qui indique tout cela très clairement)

Vous pouvez trouver ici la partition de l’extrait en question (attention, ce n’est pas une édition libre, sans quoi je l’aurais déjà intégrée à la bibliothèque).

 Vue d’ensemble de la partition

Je vous invite à la regarder attentivement, notamment la dernière ligne en bas qui est un magnifique exemple de basse continue, précisément.

(Notez au passage le double chœur, qui, comme le veut la tradition, se trouve écrit au-dessus de la ligne de basse continue, coupant ainsi le pupitre des cordes en deux (d’un côté les altos et violons, au-dessus du chœur, de l’autre les violoncelles/contrebasses, en-dessous). C’est qu’à l’époque le veinard qui accompagnait les répétitions des chanteurs (sans l’orchestre donc) pouvait se contenter de lire la ligne de basse et de planter quelques accords, comme nous avons un peu appris à le faire. De nos jours, l’accompagnateur doit se taper toute la partition d’orchestre pour la réduire à vue — ce qui est d’autant moins aisé que la plupart des éditeurs, dans leur stupidité, ont gardé l’habitude de coller les portées de chanteurs au milieu des Cordes...)

Bien évidemment, l’accompagnement de cet extrait se caractérise par son rythme trochaïque, que Mozart, en bon connaisseur des instrumentistes, note avec des triples croches tant il craint que ceux-ci ne s’amolissent.

 Une écriture baroque

Ces éléments, ainsi que la construction de la ligne de basse, font évidemment signe vers lla musique ancienne (disons « baroque »).

Ce qui, en soi, n’est pas anodin. Mozart, je le rappelle, est un compositeur de la période classique, voire presque romantique. La musique baroque lui est certes familière (il en a joué toute son enfance), mais à son échelle c’est un peu l’équivalent de l’écart entre Enrico Caruso et Vincent Delerm.

C’est donc ici pour Mozart une écriture volontairement quelque peu archaïsante, même si l’on ne saurait parler de maniérisme (j’en veux pour preuve les accords de septièmes diminuées attaqués sans préparation ; regardez notamment la ligne de l’alto).

 Examinons la ligne de basse

La ligne de basse, en elle-même, suffirait à ma démonstration. Si vous la regardez attentivement, vous verrez :

  • qu’elle commence par la Tonique (le morceau est en Sol mineur), avec un saut d’octave
  • qu’ensuite elle descend. Elle ne fait que descendre, pendant près de deux mesures.
  • qu’elle descend d’ailleurs de façon chromatique, demi-ton par demi-ton (notez d’ailleurs que les premiers violons, à chaque fois que la basse descend, montent, avec des intervalles plutôt larges)1.
  • qu’elle se stabilise sur la dominante, Ré (le do dièse pouvant se lire comme une broderie sur le Ré), pour enfin se terminer sur une cadence parfaite (enchaînement conclusif de la Dominante, Ré, avec la tonique, Sol)2
  • qu’elle se répète ensuite de façon « obstinée » (procédé baroque bien connu que l’on nomme ostinato).
  • qu’elle se répète au bout de dix temps, en dépit des mesures à « C », c’est-à-dire à quatre temps. Bin oui. C’est comme ça.

 Une image du passé

Cette basse, voici à quoi elle ressemble :

\include "italiano.ly" \relative {
\clef bass \key sol \minor
sol,8[ r16. sol32] sol'8[ r16. sol32] fad8[ r16. fad32] fa8[ r16. fa32]|
mi8[ r16. mi32] mib8[ r16. mib32] re8[ r16. re32] dod8[ r16. dod32]|
re8[ r16. re32] re8[ r16. re32] sol,8 }

Nous sommes, je le rappelle, en 1780 et des brouettes.

Comparons avec une autre basse obstinée célèbre, l’air de Didon dans Didon et Enée, opéra anglais de Henry Purcell, créé en 1689 :

\include "italiano.ly" \relative {
\clef bass \key sol \minor \time 3/4
sol,2 sol'4 fad2 fa4 mi2 mib4 re2 sib4 do re re, sol2 }

Vous pouvez écouter un enregistrement (gratuit mais non-libre) de cet air très célèbre et (nonobstant) magnifique en cliquant ici.

Même tonalité, même mouvement chromatique descendant (voir note 1), même stabilisation autour de la dominante avant de finir par une cadence parfaite. Je n’ai ici pas recopié les chiffrages, mais si vous écoutez attentivement vous retrouverez les mêmes subtiles variations à l’approche de la cadence parfaite : quarte et sixte, retard de quarte, etc.

Certes, cet exemple ne fait pas apparaître le rythme resserré dont je vous parlais tantôt ; il faudra pour cela aller plutôt chercher dans la musique italienne, ou dans Händel. Mais d’un point de vue harmonique, la ressemblance est frappante.

 Une construction efficace

N’étant pas très cultivé en la matière, j’ai nécessairement recours à des exemples très connus. L’air de Purcell n’est qu’un exemple ; ce procédé de chromatisme est employé dès le XVIIe siècle à qui mieux mieux.

Ceux qui ont quelques souvenirs d’harmonie auront peut-être reconnu là (et je les en félicite) un procédé de marche. C’est effectivement le cas : un enchaînement harmonique qui se répète à différents « étages » ; nous en reparlerons tôt ou tard.

Chez Mozart, je l’ai signalé, le grand intérêt est qu’il est l’un des premiers à oser attaquer des accords de plus de trois sons (là où les compositeurs baroques se sentaient obligés de les « préparer » par les accords précédents, qui n’étaient parfois qu’un alibi tout à fait superflu).

Dans cette progression, un accord sur deux est un accord de septième diminuée (un accord de quatre sons qui est un empilement de tierces mineures). Ils se résolvent sur un accord parfait, à l’état de sixte (le premier renversement). Pourquoi ? nous en parlerons.

C’est une construction comparable à l’ouverture de Don Giovanni, que vous pouvez écouter en cliquant ici (attention, c’est un format libre, il vous faudra un lecteur décent tel que VLC).

Regardez cette ligne de basse (j’ai laissé traîner un fa# dans l’image, mais le code est bon) :

\include "italiano.ly" << \relative {
\clef bass \key re \minor
re,4. re8 re4. re8 re4. re8 re4. re8
dod4. do8 dod4. dod8 do4. do8 do4. do8
si4. si8 si4. si8 si4. si8 sib4. sib8 la2 }
\figures  { \set useBassFigureExtenders = ##t
  < 5 >1 < 6+ 4 > < 6 > < 6 4+ _- > < 7 5+ > < 6 >2 < 6+ > < 6 4 > }>>

Qui donne, en version réalisée (regardez surtout la première ligne) :

 Moderne malgré tout

Je n’essaye donc pas ici de montrer que Mozart a « pompé » sur qui que ce soit. De surcroît, je ne suis même pas convaincu que l’air de Purcell était alors N°1 des ventes de CD « classiques » à la FNAC, comme il l’est aujourd’hui. (Vous noterez au passage, qu’on vous fourgue indifféremment, dans un rayon dit « classique », à peu près tout ce qui a été écrit avant Elvis, qu’il s’agisse de musique baroque, médiévale ou romantique.)

Si le CD de Purcell avait été en tête de gondole à la FNAC, nul doute que Mozart l’aurait acheté car j’ai entendu dire qu’il prenait grand soin de sa collec de disques.

Mais non.

Mon propos est ici de montrer que Mozart veut, dans cet air, imposer d’emblée une image à l’auditeur : l’image d’un chœur baroque. Solennel, implacable.

J’enseigne à tous mes élèves que le baroque est la période de la musique sacrée et de la musique de danse. Ici, on a l’un et l’autre. Le sacré, bon, pas besoin de vous faire un dessin, vous avez vu les paroles hein : Qui tollis peccata mundi, miserere nobis — « Toi qui effaces les péchés du monde, prends pitié de nous ».

Et la danse ? Eh bien oui, la danse. Attention hein, je ne parle pas de zouk. Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir de la danse baroque (douze secondes suffisent hein, personnellement c’est le maximum que je supporte). Ce sont des danses toutes en finesse, souvent assez lentes, ou les deux pieds restent au sol la plupart du temps.

Et nous avons là l’explication de ce rythme si particulier : il imprime à la musique un mouvement ; il nous permet de sentir comme une imposante structure qui avance, lentement.

Voilà pour l’image que Mozart veut probablement nous donner. (C’est quelque chose que j’ai souvent remarqué chez lui ; il y a une véritable dramaturgie chez Mozart, pas étonnant qu’il aimât tant les opéras.)

Mais vous noterez qu’au contraire de Purcell, qui fait tourner son air entier sur la même basse obstinée, Mozart s’empresse de s’en débarrasser dès que possible. Il module d’ailleurs en SI bémol Majeur, tonalité relative de Sol mineur, avant de reprendre son motif initial. On sent bien qu’il ne s’agit pas vraiment de musique du XVIIe siècle.

De fait, cette « imagerie » baroque, finalement, n’est pas tant un signe du passé que de la modernité de Mozart. En effet, dès le siècle suivant, les auteurs romantiques ne cesseront de récupérer la musique baroque et son esthétique, qui, moins « lisse » que la musique classique, leur convient bien mieux.

Bonsoir,

Valentin


J’esquisse ici quelques pistes, à partir du peu d’éléments dont je dispose. Je n’ai jamais écouté ni lu aucune messe de Mozart, ce sont des pièces que je connais très mal et je me contente ici de faire appel à mes quelques vagues souvenirs.

En d’autres termes, n’hésitez pas à enrichir cette ébauche en y ajoutant toutes les réflexions, précisions, qui pourraient vous venir.


[1D’après certaines écoles, ce type de basses chromatiques se serait popularisé en Angleterre, et l’on serait de ce fait en droit d’appeler cela un ground. Dont acte.

[2Notez au passage les changements de chiffrages à l’approche de la cadence : on a successivement un accord parfait, une quarte et sixte (dite « de cadence »), puis un retard de quarte.

Messages

  • C’est très intéressant ; un peu technique, et je n’ai pas tout compris.

    • Je serais ravi d’éclaircir certains points — encore faudrait-il que je sache lesquels... :)

      En ce qui concerne les chiffrages harmoniques, nous aurons (j’espère) l’occasion d’en reparler dans la section « Jouer et Apprendre ».

    • P.S. Il y a même un imparfait du subjonctif ! (ce qui se fait tellement rare de nos jours ! )

      Plus sérieusement, à propos de Mozart « romantique », je vous invite à écouter, dans cette même messe en ut mineur, le « et incarnatus est » ( si vous n’êtes pas rebuté (ées ? ) par la « messe ») dont la musique est vraiment étonnante ; la première fois que j’ai entendu ce passage, je me suis dit : ce n’est pas du Mozart. Chanté par Barbara Hendrix, c’est une merveille. Après audition, vous me direz votre avis. A bientôt.

    • ... Vous me permettrez de ne pas m’attarder sur les emplois possibles de l’imparfait du subjonctif :)

      En ce qui concerne « et incarnatus est », ça fera sûrement bien rire ma mère si elle passe par là puisque j’ai eu l’occasion de l’accompagner dans cet air et ce n’était pas toujours une partie de plaisir...

      Voici en tout cas le lien vers la partition de cet autre extrait. Pour ce qui est d’en trouver un enregistrement, il est toujours possible d’aller sur l’un ou l’autre site de supermarché culturel et d’en écouter les 30 premières secondes (dans un format fermé, qui vous obligera à être sous Windows et à installer je ne sais quel lecteur hideux).

      Pour ce qui est des enregistrements libres, j’ai bien trouvé un enregistrement datant de 1916 mais ce n’est pas la bonne messe...

    • Oui, mais cela ne répond pas à ma question sur l’aspect « romantique » des premières mesures...J’ai vu la partition, mais, désolée d’être aussi béotienne, ça ne me parle pas beaucoup...Merci quand même pour la recherche. J’ai l’enregistrement dont j’ai parlé, acheté dans le « supermarché culturel », comme il se doit. Mais c’est mieux que de ne rien avoir du tout, non ? et de ne pas connaître ce morceau de musique. Je peux le prêter à qui est intéressé - peu de gens, apparemment.

    • Détrompez-vous : d’après mes statistiques cette page est l’une des plus consultées sur ce [Site].

      Désolé, j’étais effectivement passé à côté de votre propos...

      En ce qui concerne Mozart et le romantisme, cela mériterait un article à part entière ; à mon sens Mozart est un compositeur pleinement romantique, non seulement dans son écriture mais (peut-être surtout) dans sa personnalité même : chez lui comme chez beaucoup de compositeurs du siècle suivant, il y a, au centre même de l’écriture, cette question de l’auteur en tant qu’individu, et son rapport au monde (qui se traduit souvent par une notion de solitude).

      On pourrait aussi évoquer, ce qui constitue pour moi le véritable tournant du romantisme, son rapport à la religiosité (il est de la génération des révolutionnaires français) : on se trouve ici en présence d’une messe, mais qu’est-ce qui relève réellement du sacré (la question se pose aussi dans le Requiem) — La forme, le contexte d’écriture (commande, etc), et peut-être (en allant chercher un peu loin) une évocation de l’homme (l’auteur, en l’occurrence) seul face à Dieu ? En tout cas, ce n’est absolument pas le type d’œuvre destinée à être chantée en chœur par les fidèles, comme l’on peut trouver chez les compositeurs baroques.

      Ceci n’étant, bien entendu, que mon sentiment personnel et parfaitement empirique ; je ne suis en aucun cas spécialiste de la chose. D’ailleurs mon propre point de vue ne peut qu’interférer ici : il ne faudrait pas me pousser beaucoup, par exemple, pour que j’avance l’hypothèse que Mozart, au moment où il écrit ces lignes, raisonne en termes de musique de concert, et se soucie fort peu de la religion.

      Maintenant, pour en revenir plus concrètement à l’extrait « Et incarnatus est », je ne peux pas vraiment en dégager des traits « spécifiquement » romantiques (quand bien même une telle chose existerait). Les quelques remarques qui me viennent, à première lecture, sont :

      • absence de basse continue (ce qui marque une différence notable avec le « Qui tollis » de l’article ci-dessus)
      • tierces chromatiques descendantes au début (je ne sais pas si c’est romantique, mais c’est assurément très expressif) — notez d’ailleurs que cela s’inscrit dans une marche harmonique modulante, j’en veux pour preuve la ligne de basse
      • écriture soliste des bois (on entend particulièrement la flûte), très mélodique — là encore, grande différence avec « Qui tollis » — notez d’ailleurs la symétrie dans les deux premières phrases de bois : mesure 7 ils entrent en imitation du plus aigu (la flûte) au plus grave (le basson), et mesure 14 c’est l’inverse (tant que j’y suis j’attire votre attention sur le retard de la flûte, le do tenu mesure 8 et 9, qui est très joli)
      • écriture par groupes, comme très souvent chez Mozart : voir les ponctuations des cordes mesures 11 et 12
      • on pourrait étudier de façon méthodique les intervalles disjoints dans les mélodies (en particulier chez la flûte et la soprano). Je vous ai déjà montré que plus les intervalles étaient larges, plus expressifs devenaient les gestes musicaux ; à ce titre la phrase « ex Maria Virgine » est un excellent exemple.

      Voilà quelques pistes, éventuellement à approfondir.

      Quant à l’utilité des supermarchés culturels, c’est une manière de voir les choses. Très curieusement, j’entends très rarement les gens remercier les grévistes de la RATP pour leur faire découvrir les joies du vélo et de la marche à pied : c’est pourtant un raisonnement qui rejoindrait le vôtre...

    • Cette fois, j’ai une réponse en bonne et due forme....je suis d’accord (même si c’est un point de vue de profane) sur le fait qu’on a bien l’impression que Mozart écrit de la musique, d’abord, et qu’il se moque du fait que ce soit une musique religieuse. Ne me parlez pas de la grève - même si je n’en suis pas personnellement victime - c’est un sujet qui me hérisse... A samedi, j’espère, avec ou sans vélo.

    • Je suis d’accord avec toi pour dire que l’incarnatus est une merveille, mais cela n’en fait pas pour autant un exemple de musique « romantique »...et ce morceau est au contraire parfaitement typique d’ un certain style de Mozart ! Le problème c’est cette tendance à qualifier de « romantique » toute pièce un peu expressive, et à penser que style classique et intensité émotionnelle sont deux choses incompatibles. Ecoute les passages lyriques des grands opéras de Mozart, les mouvements lents de ses concertos ou de ses quintettes, on ne peut imaginer de musique plus bouleversante, mais on ne peut pas non plus en concevoir de plus classique ! C’est seulement que l’image d’un Mozart uniformément galant et joyeux est vraiment réductrice !

  • Bonjour,

    La « Grande » Messe en Ut mineur de notre cher Mozart est souvent considérée comme un de ses plus grands chefs d’œuvres. Comme le dit Karl Schumann sur la pochette de mon disque de cette Messe :

    […] la Messe en ut mineur de Mozart se situe à mi-chemin de la Messe en si mineur de Bach e la Missa solemnis de Beethoven, entre lesquelles elle constitue un élément de jonction.

    Ceci répond donc à ce côté baroque/romantique dont vous aviez parlé. De plus à cette époque il découvre les œuvres de Bach.

    De façon plus générale, j’observe que les passages solistes et les passages avec le chœur sont énormément contrasté, les solis sont souvent légers et très expressifs, et le chœur très lourd, ceci accentué par le masse des choristes. Encore une fois on pourrait faire une comparaison baroque/romantique.

    Pour ce qui est du baroque, il y a aussi le Cum Sancto, grande fugue entre les pupitres du chœur.

    Bref, on pourrait en écrire des tonnes sur cette merveille !

    • Bonjour Calixte, et merci de compléter cet article vieux de cinq ans et — je m’en rends compte en le relisant — très incomplet !
      J’ai effectivement tendance à fuir — de façon sans doute un peu primaire — les œuvres célèbres du Grand Répertoire, considérées de nos jours comme « chefs d’œuvre » pour reprendre votre expression. L’article ci-dessus était donc pour moi une tentative, à l’invitation d’une élève, d’établir un « compte-rendu de lecture » neutre, concis et méthodique, et non un exercice d’érudition — qui, dans mon cas, n’aurait que trop montré ses limites.

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